Ibn Al-Qayyim, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit: Je me suis rendu une fois auprès de Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah. Il pria le fajr, puis s’ assit pour évoquer Allah le Très-Haut jusqu’ à près de la moitié du jour, puis il se tourna vers moi et dit: «C’est cela ma matinée.» Une autre fois, il me dit:«Je ne délaisse jamais l’ évocation, si ce n’est avec l’intention de reposer mon âme.»
Fait également partie de ses vertus qu’elle efface les péchés et les fait partir, elle amène l’ affinité entre le serviteur et son Seigneur, Béni et Élevé soit-Il, elle est la plantation du Paradis et une lumière pour l’évocateur ici-bas, ainsi que dans la tombe et sur le pont jeté au-dessus de l’Enfer. L’évocation est un arbre dont les fruits sont la connaissance et les situations vers lesquelles s’ orientent les itinérants. Elle équivaut à l’affranchissement d’esclaves et à dépenser des biens, et pousse au bien dans le sentier d’Allah.
Elle est le summum de la reconnaissance. Les créatures les plus honorées auprès d’Allah le Très-Haut parmi les pieux sont ceux dont la langue de cesse de L’évoquer. L’ évocation est une guérison du cœur et son traitement. Elle apporte les bienfaits, elle repousse le mal, et elle implique les éloges d’ Allah, Puissant et Élevé soit-Il, et de Ses anges pour l’évocateur. Les assises d’évocation sont des jardins du Paradis et des assises des anges. Être constant dessus remplace des adorations surérogatoires et prend leur place. Il s’agit de l’un des plus grands soutiens à l’obéissance d’Allah. Elle a un effet étonnant sur l’obtention de la paix, et il s’agit d’une cause pour que le Seigneur, Puissant et Élevé soit-Il, déclare véridique Son serviteur.
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